viernes, 9 de julio de 2010

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Préambule : cette petite histoire de la musique classique expose les lignes conductrices de chaque période ; les spécificités propres à chaque pays pourraient faire l'objet d'un autre dossier tant elles sont riches et nombreuses.
Tout commence donc par la musique baroque qu'un consensus situe à partir de 1580 jusqu'à la mort de Bach en 1750 (Cf. le dossier Jean Sebastian Bach, le père des musiciens). Elle s'étend sur trois périodes principales : le premier baroque, le baroque médian et le dernier baroque. La musique de ces périodes est généralement perçue comme assez stricte, difficile, parfois même aride ; or une multitude de nouveautés sont apparues à cette époque, révélant un goût certain pour les changements, les contrastes et une certaine forme d'improvisation. Ont ainsi vu le jour l'air, le récitatif, la basse continue - continuo - le tempo rubato. C'est également à ce moment de l'histoire que l'opéra apparaît à Florence - Orfeo de Monteverdi - avant de s'étendre dans toute l'Europe. La musique sacrée quitte ses carcans : les compositions deviennent parfois monumentales, le nombre de voix augmentant considérablement. Parmi tous les compositeurs de l'époque baroque, on retiendra les noms de Palestrina, Frescobaldi, Haendel ainsi que les maîtres du concerto : Vivaldi, Corelli, Torelli...
Le plus connu des musiciens de la dernière période du baroque est sans conteste Jean-Sébastien Bach, auteur prolifique s'il en est, qui développa dans sa forme la plus aboutie le principe de l'écriture verticale... Cette méthode de composition repose sur le développement conjoint de plusieurs voix de telle sorte qu'à un instant donné, chaque note de chaque voix est constitutrice d'une harmonie ou d'un accord, contrairement à une écriture horizontale, plus en vogue à la Renaissance, où une harmonie est donnée au début tandis qu'une voix unique sert à développer le thème.

Miles Davis


es Riches heures du Jazz, c'est aussi avec les aficionados du forum musique de Flu
De l'esclavage à la ségrégation raciale, puis à la lutte pour les droits civiques des afro-américains, l'histoire du jazz est intimement mêlée aux évènements qui secouèrent la société qui le vit naître.
L'origine exacte du terme "jazz" est toujours controversée. Certains y voient la déformation de "jaser", une expression créole française de La Nouvelle Orléans, soit discuter gaiement sur de petits riens. D'autres font remonter l'expression à "Jazz-Belles", altération de "Jezebel", un mot utilisé par les cajuns pour désigner les prostituées. Une autre interprétation veut que certains blancs racistes du sud des États-Unis appelaient cette musique "Jass Music" ("musique de cul").
Une chose est sûre, le terme fait bien référence à la parole, à la danse et au sexe. Le jazz est une musique extrêmement complexe, qui emprunte aux éléments africains mais aussi européens. C'est certainement cette faculté d'adaptation qui a su séduire noirs et blancs indifféremment et en faire une musique intemporelle, toujours actuelle.

Jimi Hendrix

Histoire du rock

En réalité, le rock est fils du blues et frère du rythm n'blues, son équivalent noir et rival jusqu'au milieu des années 1950, dont l'un des musiciens précurseurs est Fats Domino. A cette époque, on ne distingue le rock du rythm n'blues que par la couleur de sa peau.
Le rock est blanc et le restera, à de rares exceptions près (Chuck Berry, Little Richard, Arthur Lee de Love), pendant ses 50 ans d'histoire. Les Américains ne trouvent pas admissible, à l'époque, que les disques des noirs et des blancs soient rangés dans les mêmes bacs.
Le terme « rock'n'roll » est employé pour la première fois dans l'émission du DJ Alan Freed, baptisée Moondog's Rock And Roll Party. Employé avant cette date dans certaines chansons, le mot est sans ambiguïté et désigne ce dont il sera toujours question : baiser, faire l'amour. Avec l'arrivée de Bill Haley et surtout d'Elvis Presley, le rock devient rockabilly et explose à la face du monde.